Il est loin le temps où la plus grosse galère des musiciens était de s’offrir des heures de studio. Grâce aux nouvelles technologies et à une baisse des coûts spectaculaire, il est désormais facile de se constituer un home studio. Mais même si ça revient moins cher qu’une session à Abbey Road, le légendaire studio des Beatles, il faut quand même investir un minimum. Voici quelques trucs de base pour vous y retrouver !
1. Ne choisissez pas votre matériel à la va-vite
Vous avez votre ordinateur et des idées à ne plus savoir qu’en faire ! Mais voilà, comment choisir le micro le plus adapté, la bonne mousse acoustique ou un préampli irréprochable ? Internet est une jungle : il y en a pour tous les goûts et à tous les prix ! Heureusement, des sites spécialisés font le tri pour vous ! Ainsi, sur saxofan, vous trouverez des comparatifs précis et détaillés sur tout le matériel studio qu’il vous faut. Que vous cherchiez un microphone sans fil ou un clavier MIDI, les meilleurs modèles sont sélectionnés pour vous, avec une description détaillée de leurs avantages et de leurs inconvénients. Pour ne rien gâcher, de très nombreux comparatifs d’instruments sont également disponibles.
2. Si vous avez des doutes : faites appel à la communauté
Savoir ce qu’on veut faire, c’est bien. Mais, encore faut-il savoir comment y parvenir ! Le plus important n’est pas juste de choisir le meilleur matériel, mais celui qui correspond le mieux à vos besoins. Si vous êtes encore hésitant après avoir consulté les comparatifs, inscrivez-vous sur un forum de discussion spécialisé. Vous y trouverez une communauté de passionnés, qui adorent faire profiter les novices de leur expérience.
3. Ne négligez pas l’acoustique de la pièce
Un réflexe courant, c’est de se dire qu’une fois qu’on a le bon matos et un peu de maîtrise, le plus gros est fait. Pourtant, les professionnels ne se contentent pas de mettre à votre disposition du matériel et un ingénieur. L’acoustique d’un studio est primordiale, et c’est une science. Évidemment, vos options sont limitées à la maison, mais il y a quelques trucs qui peuvent aider. Par exemple, privilégiez les pièces rectangulaires et plutôt longues aux espaces carrés. Et gardez en tête que plus la pièce est petite, plus il est important d’avoir des murs qui absorbent le son !
4. Artisanal, oui, mais pas trop !
Comme vous n’avez pas gagné au loto, vous vous dites peut-être qu’un maximum de DIY comblera les lacunes de votre compte en banque. Il y a de nombreux moyens de se débrouiller sans se ruiner, mais ne négligez pas les dépenses qui affectent directement la qualité de vos enregistrements ! Par exemple, un véritable filtre antipop fera toujours mieux que le collant de votre grand-mère monté sur un cintre ! Évitez aussi les délires du genre micro scotché sur un balai : un vrai pied de micro vous simplifiera tellement la vie… Pour les murs, vous serez peut-être tenté de tapisser la pièce avec de la vieille moquette, mais il est vraiment préférable d’employer de la mousse acoustique. Ces accessoires sont aujourd’hui très abordables, et ils font toute la différence entre un enregistrement décevant et un enregistrement propre !